Les villages de Logofourousso et Nasso libérés des assassins
La brigade territoriale de gendarmerie de Bobo-Dioulasso a mis hors d’état de nuire deux groupes de malfaiteurs, l’un à Logofourousso et l’autres à Nasso, deux villages voisins. Ces derniers ont été présentés aux journalistes lors d’une conférence de presse organisée dans les locaux de la gendarmerie le mercredi 21 août 2024 sous la présidence du capitaine Intayi Bienvenu Somda, commandant de gendarmerie de Bobo-Dioulasso.
Le premier cas des actes des malfaiteurs présenté à la presse concerne l’assassinat d’une fillette de 14 ans perpétré à Logossourousso. Après avoir étranglé et ensuite décapité la victime, le coupable a découpé et emporté les parties génitales, les intestins, le cœur et la tête avant de passer au feu le reste du corps qu’il a ensuite emballé dans un sac. La gendarmerie, sous l’égide du procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance de Bobo-Dioulasso a diligenté une enquête et a pu savoir le lieu où sont enterrés les seins, le sexe, et les intestins et les autres parties du corps découpés. Quant à la tête, elle demeure toujours introuvable. Les habits maculés de sang de la fillette ont été retrouvés entre les fétiches. A la clôture des investigations, tout laisse à croire à un acte sacrificiel.
Le deuxième cas d’assassinat perpétré à Nasso portait sur un homme âgé de 60 ans la nuit du 29 au 30 juillet 2024. Une rivalité entre deux hommes sur une femme était la cause de ce drame. De son constat, la gendarmerie a trouvé la victime décapitée et gisant dans du sang.
Là encore l’assassin a emporté la tête qu’il a enterrée dans la forêt à quelques encablures du lieu du crime. Cependant ce lieu reste toujours introuvable. L’inculpé est passé aux aveux tout en décrivant avec précision la commission du crime. Le Capitaine Intayi Bienvenu Somda, commandant de compagnie de gendarmerie de Bobo a établi une similitude entre les deux cas d’assassinat commis dans deux localités différentes. Les victimes ont été décapitées, les têtes restent introuvables et les présumés auteurs qui ont reconnus les faits refusent de montrer la destination de ces têtes.
A entendre le Commandant de gendarmerie, ils courent une peine de réclusion à perpétuité c’est-à-dire l’emprisonnement à vie. Le commandant a salué la bonne collaboration d’avec la population qui a permis de mettre la main sur les assassins ainsi que leurs complices. Il l’a aussi rassurée du caractère confidentiel et anonyme des appels. Les numéros verts ont été rappelés. Ce sont le 16, le 1010, le 17 et le 199.
Emmanuel Sombié
